الأحد، 25 سبتمبر 2011

Parodonte et cavité de classe III

Parodonte et cavité de classe III



La lésion de classe III, se développant au niveau de l’espace interproximal et
s’étendant de plus en plus vers le collet de la dent, implique le parodonte. Le
délabrement carieux provoque une rétention supplémentaire de plaque et d’aliments
qui ne peuvent plus être éliminés. Les réactions gingivales sont de type
inflammatoire, le plus souvent au niveau de la papille interdentaire, et peuvent
gagner la collerette gingivale
[28]
. La gencive prend une teinte rouge plus ou moins
foncé et peut s’hyperplasier et finir par envahir tout le volume de la cavité carieuse.
Le patient présente des signes fonctionnels : agacement gingival, douleurs
provoquées par le brossage et saignement. Du tartre sus- et sous-gingival peut se
former par calcification de la plaque et constituer une aggravation de l’état
parodontal.
Cette participation parodontale contraint le praticien à une mise en condition
préopératoire ; vouloir traiter une lésion sans passer par cette étape, c’est
compromettre la qualité du traitement car seule une gencive saine, exempte
d’inflammation, permet d’obtenir un acte restaurateur correct.
Nous avons recours à des moyens immédiats quand l’atteinte gingivale est modérée.
- Le refoulement de la gencive : afin que la limite cervicale de la cavité soit
nettement découverte, il se fait à l’aide de cordonnets rétracteurs imbibés de
médicaments vasoconstricteurs ou de solutions astringentes (adrénaline, chlorure de
zinc, chlorure d’aluminium).
- La digue : sa pose permet un isolement complet de la dent vis-à-vis de son
parodonte mais aussi du milieu buccal. Le clamp est posé de préférence sur une
dent adjacente à la dent malade, la digue est passé sur la dent à traiter et est
maintenue à l’aide d’un fil de soie noué autour de la dent et serré au collet jusqu’à ce
que la limite de la cavité soit dégagée.
Quand l’atteinte de la gencive est plus sérieuse, le recours à des moyens médiats est
nécessaire.
- Le rétablissement de l’hygiène locale est nécessaire au retour de la santé gingivale.
Il se réalise en effectuant un détartrage-polissage, en motivant le patient au brossage
et à la stimulation de la gencive, en prescrivant des adjuvants au brossage.
- L’éviction chirurgicale de la gencive en cas d’hyperplasie est de rigueur par :
- la lame froide, qui permet l’éviction, nécessitant une hémostase et l’attente
de la cicatrisation ;
- la lame chaude :
- le bistouri électrique, qui permet une véritable plastie en dégageant les
limites de la cavité. Cette technique offre les avantages d’une facilité du
modelage gingival grâce aux différentes formes de lame et à l’absence totale
de saignement, ramenant cette technique à un moyen quasi immédiat ;
de saignement, ramenant cette technique à un moyen quasi immédiat ;
- le laser CO2
Le praticien doit tout mettre en oeuvre pour rendre une gencive saine afin de
réaliser sa restauration dans d’excellentes conditions ; ce qui, en retour, permet la
conservation d’une bonne santé parodontale grâce à une obturation défléchissant
correctement le bol alimentaire et empêchant toute accumulation de plaque dentaire.
L’obturation doit assurer une protection maximale du sillon gingivo-dentaire,
permettre l’auto-nettoyage et le nettoyage par des moyens d’hygiène classiques :
brosse, fil, bâtonnets et brossettes.

Considérations fonctionnelles

Considérations fonctionnelles



Les incisives et les canines participent aux deux fonctions occlusales antérieures :
- la protrusion ;
- la latéralité.
En occlusion normale, les bords libres des incisives et des canines inférieures
entrent en contact avec les dents supérieures au niveau des crêtes marginales (fig.
8).
Dans les mouvements de protrusion, les faces palatines des incisives servent de
guide au déplacement, permettant une désocclusion postérieure. Pour le mouvement
de latéralité, la face palatine de la canine supérieure supporte la fonction, permettant
ainsi durant tout le trajet la désocclusion de toutes les dents
[2], [3]
.
Dans le développement de lésions carieuses des faces proximales intéressant les
crêtes marginales des faces palatines, nos traitements doivent rétablir ces fonctions
occlusales. Par exemple, l’ouverture palatine d’une cavité d’accès peut faire
disparaître un guide en protrusion ou en latéralité. Avant d’engager toute
thérapeutique, le praticien doit donc mener une observation attentive des points et
des trajets occlusaux à l’aide de papier à articuler. La protection de cette fonction lui
impose des contraintes au niveau de la qualité mécanique des matériaux
d’obturation : ceux-ci doivent répondre non seulement à des critères esthétiques
mais aussi à des critères de résistance à la compression et à l’usure superficielle.
mais aussi à des critères de résistance à la compression et à l’usure superficielle.
Les malocclusions telles une supraclusion importante, la bruxomanie, etc., donnent
des impératifs quant au choix du matériau, qui doit présenter des qualités
mécaniques suffisantes pour résister à l’usure.

Considérations anatomiques

Considérations anatomiques



L’étude de la morphologie coronaire des incisives et des canines fournit des
indications précieuses pour les traiter et restaurer correctement la fonction et
l’esthétique.
Les observations de Le Huche
[46]
sur la morphologie des incisives et des canines
ont montré une grande diversité de formes et font ressortir un type moyen de dent,
décrit antérieurement par Marseiller
[49]
, type plutôt favorable aux diverses
techniques restauratrices. Dans la pratique, on rencontre souvent des dents dont la
morphologie est très éloignée de ce type moyen, variant d’un individu à l’autre, dans
le volume mais aussi dans les proportions relatives à chaque partie.
Incisives

La forme d’une incisive est appréciée par l’étude de son indice mésio-distal. La
variation de cet indice fait ressortir des incisives très carrées, moyennement carrées
et triangulaires. Il est important pour nous lors de nos traitements, au moment de
reproduire le bord mésial ou distal d’une face vestibulaire, de redonner à la dent son
harmonie d’origine.
Des différences considérables s’observent aussi dans le sens vestibulo-lingual.
L’épaisseur des incisives varie aussi dans de grandes proportions, ce qui a pour
conséquence l’implication plus ou moins rapide des faces vestibulaires ou palatines
au cours de l’évolution de la carie (fig. 7).
Les incisives maxillaires, côté palatin, présentent deux fortes crêtes marginales
mésiale et distale qui se réunissent pour former le cingulum. Ces crêtes sont très
importantes car elles participent à l’occlusion et doivent être restaurées en cas de
délabrement carieux pour que notre traitement réponde à des critères fonctionnels.
Canines
Canines

Leur morphologie est bien différente de celle des incisives tant en largeur qu’en
épaisseur et en longueur. L’aspect de la dent est plus globuleux. La face palatine
présente aussi des crêtes marginales qui participent de façon importante à
l’occlusion.
Les faces proximales des incisives et des canines ont toutes une forme triangulaire
et présentent dans leur partie cervicale une petite dépression, beaucoup plus
marquée sur les canines maxillaires et sur les incisives mandibulaires.
Dans tous les cas, le choix de la matrice dont l’utilisation doit redonner le modelé
des faces proximales est délicat. En effet, la présence de dépressions cervicales sur
ces faces rend difficile la réalisation du joint à ce niveau, cette limite cervicale de la
restauration en étant le point faible. De plus, un survolume de cette face provoque
une réduction anormale de l’espace interdentaire, une compression de la papille, une
rétention alimentaire et une inflammation chronique des tissus gingivaux. La
reproduction des bombés proximaux est impérative afin de reconstituer les points de
contact nécessaires à la bonne physiologie de l’espace interdentaire.
Variations de teintes

Les incisives et les canines présentent des teintes coronaires variables d’un individu
à l’autre, d’une dent à l’autre et aussi suivant l’épaisseur de l’émail sur la même dent.
La teinte est celle de la dentine apparaissant au travers de l’émail, la portion
cervicale de la dent étant plus jaune que le bord libre où l’émail prédomine.

Selon les facteurs étiologiques

Selon les facteurs étiologiques

- L’hygiène : le manque d’hygiène ou une hygiène mal exécutée favorisent le dépôt
- L’hygiène : le manque d’hygiène ou une hygiène mal exécutée favorisent le dépôt
de plaque dentaire et la stase de celle-ci ainsi que son action sur les surfaces
dentaires non soumises à un auto-nettoyage.
- Les facteurs anatomo-fonctionnels : tels que les dysmorphoses de la classe II
division 1 d’Angle qui rendent impossible un auto-nettoyage par l’absence de
mastication sur le bloc incisivo-canin-maxillaire ou les dysharmonies interarcades
(malpositions dentaires) provoquant des versions, des rotations.
- Des phénomènes iatrogènes : ceux-ci sont liés à des reconstitutions proximales
défectueuses :
- manque de poli des faces reconstituées qui présentent des rugosités, des
aspérités accrochant la plaque dentaire ;
- restauration ne reconstituant pas le point de contact ;
- obturation débordante au niveau papillaire.
- L’absorption de certains médicaments : en particulier, les neuropsychotropes
amènent une diminution importante du débit salivaire. Chez les personnes traitées
ainsi, on observe de fréquentes caries proximales sur les incisives et canines
inférieures.

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Considérations anatomiques

Obturation des cavités de classe III Préalables et contraintes


Obturation des cavités de classe III Préalables et contraintes


L’atteinte carieuse des faces proximales des incisives et des canines sans
participation de l’angle incisif (classe III de la classification de Black) pose au
praticien un certain nombre de problèmes plus ou moins difficiles à résoudre. La
perte de substance entraîne une altération de la morphologie coronaire, une
modification de la physiologie de l’espace papillaire et peut aboutir à une altération
de l’aspect esthétique. Il lui faut restaurer la dent afin de la remettre en bon état, de
lui redonner l’aspect d’une dent saine et de lui permettre d’assurer sa fonction
masticatrice.
Pour le patient la principale préoccupation est d’ordre esthétique. Il espère retrouver
sa dent avec un aspect normal.
Cette demande esthétique est pour le praticien à l’origine d’une double contrainte :
- redonner à son patient une apparence normale et naturelle ;
- rétablir l’anatomie coronaire par un matériau de remplissage et la fonction de la
dent concernée dans le système stomatognathique.

Ce sera plus qu’un simple remplissage d’une cavité par un matériau.
Le problème est plus complexe car nous mettons en présence deux éléments
différents :
- une structure vivante : l’organe dentaire agressé par la lésion carieuse et par l’acte
opératoire ;
- une substance inerte : le matériau d’obturation.
Ce dernier peut agir sur la dent et induire au niveau de la pulpe un certain nombre
de processus inflammatoires ou dégénératifs, d’autant que pour assurer la coaptation
du matériau à la dent des rétentions toujours mutilantes doivent être réalisées dans
du tissu dentaire sain.
Le matériau va agir également comme un écran entre le milieu buccal, les germes et
la dentine, en la protégeant des agressions extérieures.
Notre attitude doit être de limiter le traumatisme opératoire, l’agressivité du
matériau, et de rétablir la fonction en restaurant la morphologie.
Le matériau utilisé, même s’il donne satisfaction immédiatement, pourra être pour le
praticien une cause de déception, beaucoup plus que pour le patient, par son
instabilité de teinte, de forme et d’adaptation, car cette dégradation sera progressive
et lente, même si l’apparition de nouveaux matériaux semble assurer à la fois
l’esthétique et la durabilité de la restauration. Cette détérioration progressive sera
moins perçue par le patient, qui s’y accoutume, que par le praticien. Ce dernier
pourra même dans certains cas la ressentir comme un échec ; ces obturations qui ne
sont plus satisfaisantes sont des motifs de réintervention. Le plus souvent, c’est
l’opérateur lui-même qui souhaite refaire l’obturation (fig. 1).
Toutes ces considérations indiquent que la biologie et les matériaux nous imposent
des préalables, des contraintes. L’évolution des concepts et des techniques
opératoires est intimement liée à l’évolution des matériaux d’obturation.

Clinique

Anesthésie du nerf naso-palatin

Anesthésie du nerf naso-palatin
Une branche collatéral du nerf sphéno-palatin, qui est lui-même une branche du nerf maxillaire sup.
téchnique
La seringue est tenue parallèle à l’axe moyen des deux incisives supérieures, l’aiguille pénètre rapidement au niveau de la papille rétro incisive, on injecte le contenue de la carpule (1.7 à 1.8ml
-Cette technique permet l’insensibilisation du 1/3 antérieur de la voûte palatine, elle est particulièrement intéressante dans les interventions palatines longues et profondes (énucléation d’un kyste du seuil narinaire, désinclusion dentaire…etc.)
B)Anesthésie du trou sous orbitaire :
Le nerf sous orbitaire donne avant sa sortie par le trou sous orbitaire :
- le nerf dentaire moyen (1et2 pm, racine MP de la 06 + la muqueuse et l’os du coté vestibulaire),
-le nerf dentaire antérieur
*Cette anesthésie se fait au niveau du trou sous orbitaire par voie cutanée et endobuccale
Voie cutanée
-localiser le trou sous orbitaire :1cm du plancher orbitaire sur la verticale passant par la pupille et 1cm de l’aile du nez avec l’index de la main gauche
-introduire l’aiguille dans le sillon naso-génien
-le canal sous orbitaire est atteint par tâtonnement en se guidant par l’index de la main gauche
-enfoncer l’aiguille doucement de 1à2 cm et injecter doucement
***** l’ anesthésie est obtenue en 5mn et dure 45 mn ******
Voix endobuccale :la voix la plus utilisée.
-Placer l’index de la main gauche sur le repère cutané du trou sous orbitaire et dégager la lèvre supérieur avec le pousse pour libérer le fond du vestibule en regard de la région canine.
-l’aiguille est enfoncée dans cette région.
La pointe est perçue par l’index gauche qui la guide jusqu’au trou sous orbitaire(tâtonnement) injecter doucement
C) Anesthésie du nerf palatin antérieur
-Elle se fait au niveau du trou palatin postérieur qui’ est situe a environ 1cm du rebord alvéolaire en regard de la région apicale de la DDS supérieur;l’aiguille est introduite à ce niveau ,l’injection se fait lentement
-On obtient l’anesthésie des 2\3posterieur du palais.
D) Anesthésie des nerfs dentaire postérieurs supérieurs
-se fait au niveau du trou palatin accessoire situé en arrière de la tubérosité
-L’injection se fait au fond du vestibule le long de la face externe de la tubérosité
-On obtient anesthésie des molaires avec leurs tissus de soutien
AU MAXILLAIRE INF
A)anesthésie du nerf dentaire inférieur à l’épine de spix
Elle se fait au niveau de l’épine de spix , elle est très répondue et elle donne un accès direct au le nerf dentaire inférieur avant son entré dans le canal dentaire inférieur .
Indication
-Extraction des molaires inférieurs
-intervention chirurgicale portant sur la mandibule
REMARQUE
-Vue l’épaisseur des tables osseuses vestibulaires et linguales des molaires, l’anesthésie para-apicale seule reste insuffisante d’où la nécessité de l’anesthésie tronculaire ou de l’épine par l’avulsion des molaires mandibulaires .
-on doit utiliser anesthésique sans vaso afin d’éviter le risque d’ischémie, car à la mandibule la vascularisation est terminale.
technique
-On repère au moyen de l’index de la main gauche, le bord antérieur de la branche montante alors que la main droite tient la seringue.
- La seringue et son aiguille sont d’abord dirigées parallèlement aux faces occlusales des molaires à partir de la canine opposée (pointe en regard de la face interne de la branche montante).
-On enfonce l’aiguille de 2 à 3cm jusqu’à retrouver le contact osseux à proximité de l’épine de Spix,L’aiguille est retirée alors de 1mm et la main gauche vient alors maintenir le corps de la seringue, pendant que la main droite vérifie l’absence d’effraction vasculaire en précédant à une aspiration.
-Si cette aspiration ne ramène pas de sang, on injecte alors lentement la totalité du produit anesthésique .
-On repère au moyen de l’index de la main gauche, le bord antérieur de la branche montante alors que la main droite tient la seringue
La seringue et son aiguille sont d’abord dirigées parallèlement aux faces occlusales des molaires à partir de la canine opposée (pointe en regard de la face interne de la branche montante).
-Cette anesthésie prend 5 à 10 mn et dure 1h à 1h30mn.
-Au bout de quelques minutes, des signes d’anesthésie du nerf alvéolaire apparaissent qui sont:
- Engourdissement de l’hémi lèvre inférieure
-Fourmillement au niveau latéral de la langue et commissure du même coté
-
-cette anesthésie nous donne l’insensibilité de la pulpe dentaire, de la muqueuse de coté linguale alors que la muqueuse du coté vestibulaire est innervée par le N buccal, donc nécessité d’ajouter une péri apicale du coté vestibulaire(loco-régionale)
B)Anesthésie du nerf mentonnier
-Elle permet l’anesthésie de tous le bloc incisivo-canin et prémolaire+la muqueuse vestibulaire , le trou mentonnier se trouve classiquement en dessous et entre les apex des 2 prémolaires
-la technique est la même que la para apicale .
C)Anesthésie du nerf lingual
-L’anesthésie consiste en une simple infiltration dans le plancher postérieur en dedans de la dent de sagesse (3ème molaire) inférieure à 1cm environ de la table interne
- Permet d’insensibiliser les 2\3 antérieur de la langue + la muqueuse du plancher +la glande sous maxillaire et sublinguale + la muqueuse linguale.
D)Anesthésie du nerf buccal se fait au niveau de la ligne oblique externe,trigone rétro molaire ; en introduisant l’aiguille à la muqueuse buccale en regard de la DDS , puis on injecte la solution anesthésique.
*Elle est indiquée en chirurgie portant sur la muqueuse vestibulaire des molaires inférieures complétant l’anesthésie du nerf dentaire inférieur.
*Région à anesthésier : la muq vesti + muq de recouvrement alvéolaire en regard des DDS inf
complications

complication locale :
complication immediate
1. injection douloureuse : elle est due :
-produit anesthésique trop froid.
-injection rapide.
-injection en milieu inflammatoire.
CAT :
-chauffer la carpule.
-injecter lentement.
-injection à distance du foyer infecté
2. reflex nauséeux : elle est due :
-fuite du produit anesthésique vers l’oropharynx
CAT :cracher + rincer la bouche pour éliminer l’excès de l’anesthésie
3. rupture de l’aiguille :
Elle survient à l’occasion d’un mouvement brusque du patient ou dans certain cas d’anesthésie tronculaire.
CAT : -radiographie pour localiser l’aiguille.
-ablation chirurgicale.
-envoyer au service ORL
4. lésion vasculaire : formation d’hématome ou d’ecchymose au point d’injection qui peu aboutir à une obstruction des voies aériennes
5. lésion nerveux : surtout a la tronculaire (a l’épine de spix), elle s’accompagne d’une paralysie faciale transitoire ou de douleur très intense.
6. l’échec de l’anesthésie : il est due :
-erreur technique.
-l’utilisation de l’anesthésie en milieu inflammatoire.
-certain type de maladies (éthylique).
complication tardive
1.l’escarre de la fibro-muqueuse :
est une nécrose de la muqueuse buccale entourant le point d’injection, elle est très fréquente au niveau du palais, dés l’infiltration de l’aiguille, la muquese palatine environnante devient blanchâtre puis violacée et une semaine plutard apparaît une perte de substance arrondie très douloureuse ; ces pertes de substances sont du généralement à une injection d’anesthésique trop froide ou injection rapide.
2-L’alveolite :est l’inflammation ou l’infection de l’alvéole déshabité, du en général au vasoconstricteur ,des douleurs apparaissent au 3ème jours après l’acte ,et durent plusieurs jours caractérisées par des douleurs très violentes ; pour calmer ces douleurs, on pose des substances à base d’eugénol comme sédatif.
2.complication generale
6-2-a /Les complications neurovegetatives
1-La lipothymie (un malaise vagal) : est un malaise général fréquent, le plus souvent sans perte de conscience totale et cet accident trouve son origine dans plusieurs causes (jeune, émotion et fatigue…),et comme manifestations , le patient a une faiblesse musculaire générale,il est pale recouvert de sueurs et incapable de répondre aux questions posées.
CAT :
-arrêter immédiatement les soins

-installer le patient confortablement en position latérale de sécurité (PLS)
-libérer les voies aériennes sup et aérer bien le local
Dés la régression des signes, le praticien peut continuer les suites opératoires.
2-La perte de connaissance : c’est une interruption de courte durée, la conscience du patient qui traduit une souffrance cérébrale due aux :
-Ralentissement brusque ou arrêt circulatoire de courte durée.
-Toxique : (surdosage ou injection intra vasculaire).
-Hypoxique ; diminution du O2 cérébral.
-Métaboliques : chute de glycémie et la même CAT que la précédente.
3-Crises convulsives ; il s’agit d’une crise généralisée avec perte de connaissance elle peut survenir après un syndrome prémonitoire négligé ou brutalement, de façon inopiné, le malade perd la connaissance , le corp se raidit, la tête se renverse à l’arrière , les mâchoires se serrent puis apparaît des mouvements convulsifs, brusques et rapides
CAT : il faut allonger le patient en PLS au sol pour éviter les traumatismes
4-La syncope cardio-respiratoire lus grave que la perte de connaissance totale et brusque par défaut d’irrigation cérébrale,elle est brève (moins d’ 1 mn),réversible, avec disparition du tonus musculaire qui entraîne un arrêt respiratoire et cardiaque.
Son évolution : soit vers réveil brusque avec reprise de circulation dans un cas de syncope brève ; et au délais de 3 mn la syncope aboutit à la mort ou des séquelles cérébrales irréversibles.
CAT our les sujets prédisposés, on a recours a une prémédication à visée sédative,anxiolytique, pour cela le choix se porte sur :
-du Valium , 1 cp de 5 ou 10 mg la veille et 1 h avant l’acte .
-de l’Atropine ½ ampoule en IV ou Sous-Cutanée en ¼ h avant l’acte.
6-2-b/ Complications de surdosage :
L’accident neurologique de surdosage fait suite plus à une injection intra vasculaire qu’à des injections en milieu inflammatoire .
En général le surdosage est du :
A une faute professionnelle (dépassement de la posologie suite à un échec) .
Autre affection telle que (insuffisance hépatique ou cardiaque).
6-2-c/ Complications allergiques: allergie médicamenteuse hypersensibilité comme manifestations cutanéo-muqueuses.
*Un rash érythémateux : visible au niveau du visage, du cou, l’avant bras les mains.
*Un urticaire : très prurigineux au niveau des parties découvertes .
*Un oedème : isolé ou associé au signes précédents , cet oedème siége sur les paupières , les lèvres , la langue ; il est très dangereux quand il siége au niveau de la glotte, entraîne une gène respiratoire (asphyxie).
Et comme manifestations respiratoires , on a le choc anaphylactique.
7-Conclusion :
*Les anesthésies locales et loco-regionales sont aujourd’hui sont considérées par le praticien et le patient comme une étape indispensable à la réalisation d’un grand nombre d’actes ayant pour site la cavité buccale.
*Les solutions anesthésiques sont d’une grande efficacité et procurent à faible dose une analgésie de qualité à condition toute fois qu’elle soit déposée à coté du tissu nerveux en particulier lorsque celui-ci est de gros calibre.
*La connaissance des trajets nerveux principaux devient un facteur déterminant pour réussir dans les meilleures conditions une anesthésie locale.
*De plus , les progrès du matériel en particulier celui à usage unique permettent d’assurer une sécurité optimale pour le patient et l’équipe soignante.

Anesthésie péri apicale

Anesthésie péri apicale
+ Intra-ligamentaire : elle se fait en 2 temps :
-Premier temps :
L’aiguille est introduite perpendiculairement à l’axe de la dent, enfoncée dans le bourrelet gingival inter-dentaire, pour infiltrer et anesthésier les ligaments circulaire, face mésiale puis face distale de la dent .
-Second temps :
Puis l’aiguille est orientée parallèlement à la dent presque verticalement enfoncée carrément dans l’espace desmodontale dans l’alvéole vers l’Apex.
Indications : – échec des autres méthodes.
-desmodontite
Avantages : -de très petites quantités suffisent
-bon résultat.
Inconvénient : -provoque une ischémie
-nécessite des instruments spéciaux seringue à pression et aiguille fine.
_contre indiqué devant un parodonte affaibli
+ Intra septale :
Cette technique est indique lorsque la peri apicale est contre indiquée ou en complément de celle-ci
Technique :
l’aiguille est introduite au milieu de la papille inter dentaire à 90° par rapport à la corticale. Dès que la pénétration osseuse est réalisée, la solution analgésique est injecter lentement
Inconvénient :le principal accident, qui est la nécrose partielle ou complète du septum, est à l’origine de l’abandon de cette technique que l’on ne cite que pour mémoire.
5-2/Anesthésie régionale: La technique consiste à injecter le produit anesthésique au voisinage immédiat d’un tronc nerveux, de façon à désensibiliser toute la région ou le territoire sous la dépendance de ce tronc nerveux .
**Indication
* L’extraction dentaire en milieu infectée
• intervention étendue
• L’avulsion des molaires mandibulaire
• En chirurgie buccale: extraction chirurgicale des dents incluses, enclavées • Traitement des fractures mandibulaires
• L’énucléation des kystes maxillaires
***AU MAXILLAIRE SUP***